Aujourd'hui, debout à 5h00 du matin afin de ne pas arriver pas trop tard à Coublevie, là où est organisée la randonnée "La Coublevitaine". C'est la première fois que je participe à cette randonnée qui me fera découvrir des routes peu connues situées dans le parc naturel régional de Chartreuse.

coublevitaine

Bien sûr, mon Colnago Ovalmaster à reçu une toilette intégrale la veille au soir, j'ai changé le pneu arrière afin d'éviter toute déconvenue (sans garanties...) avec les nombreux petits silex, morceaux de verres etc... qui jonchent nos routes et sont impitoyables avec nos pneumatiques.

Départ à 7h00 de mon domicile qui se situe proche de parc Paul Mistral (à Grenoble). Il fait drôlement frisquet ce matin, le mercure ne dépasse pas les 10°C. Par contre le ciel est incroyablement clair, bleu émeraude comme j'en ai rarement vu.

Pour arriver le plus vite possible à Coublevie (via La Buisse), j'opte pour la voie verte qui longe le Drac... qui est toute trempée - à cause d'un très violent orage nocturne - avec de nombreuses branches d'arbres qui jonchent aléatoirement l'asphalte... Le risque de tomber et de percer un pneu - ou les deux - est élevé, du coup, je roule doucement afin de ne pas glisser...

L'Isère...

Dix kilomètres plus loin, j'arrive au pont barrage de Saint-Egrève (mis en service en 1992). Les contreforts de la Chartreuse reflètent dans l'eau vaseuse de l'Isère.

Superbe vue sur les contreforts du Vercors depuis le pont barrage.

Belle lumière, l'idéal pour prendre des cagettes de photos...

En ayant marre de devoir rouler à 20 km/h sur la voie verte à cause des innombrables branches d'arbres qui parsèment la route, je décide de rejoindre Coublevie en passant par le Fontanil, Voreppe et La Buisse, là où la route est en travaux. Maintenant, je dois supporter les chicanes en plastiques posées au milieux de la chaussée et subir l'impatience et l'intolérance de certains automobilistes qui n'hésitent pas à me frôler dangereusement, excepté ceux qui tranportent des vélos dans leurs véhicules.

Le village de Voreppe.

Plus loin, je me retourne pour admirer la vue sur les contreforts du Vercors.

Dans le village de La Buisse, je tourne à droite pour grimper une petite côte (cette route s'appelle "La petite Buisse") qui me permet d'accéder plus rapidement à Coublevie et ainsi shunter la route principale.

A 8h30, j'arrive enfin sur le lieu du départ.

Les différents parcours sont affichés sur un grand carton. Bien sûr, j'opte pour le grand.

Profil du grand parcours: 105 km et 2678 mètres de dénivelés.

Les inscriptions.

Après avoir payé 8 euros, je pars tranquillement pour le facile col de la Croix-Bayard. Après l'avoir franchi aisément avec le braquet 34-21 (50-19/21 les jours de grande forme, ou en fin de parcours quand je suis bien chaud), je descends dans la plaine, et, pour éviter de passer par Saint-Etienne-de-Crossey, les organisateurs ont eu la bonne idée de nous faire passer par une route méconnue (une belle découverte que je retiens pour la prochaine fois que je trainerais dans le secteur) qui permet d'éviter une bonne portion de route départementale qui passe dans les gorges du Crossey.

Dans la plaine, nous traversons le village de Saint-Joseph-De-Rivière pour atteindre le village de Saint-Laurent-du-Pont où nous tournons à droite pour grimper à Saint-Pierre-de-Chartreuse.

Saint-Laurent-du-Pont (photo d'archive).

Le centre ville (Photo d'archive).

Voici le profil altimétrique de la première affaire de la journée: 14.4 km d'ascension pour un dénivelé de 911 mètres. Cavallo (801x523)

L'ascension dans les Gorges du Guiers Mort se passe pas trop mal, même si je suis loin de mes meilleurs sensations que je préserve pour les longues journées d'été... Je suis toujours émerveillé et horrifié par l'ambiance très spéciale des lieux, on passe du glauque au fantastique, avec l'ancienne cimenterie Vicat laissée à l'abandon et le fantastique piton rocheux - planté comme ça par mère nature - au beau milieux de la première partie de l'ascension (jusqu'au pont qui enjambe le ruisseau de Saint-Bruno). Sans oublier les nombreux tunnels taillés à la pioche dans roche. Pour les plus curieux, je vous suggère de taper "Gorges du Guiers Mort" dans Google afin de vous faire une idée de l'ambiance très particulière des lieux.

Finalement j'ai de bonne sensations dans la première partie de l'ascension. Du village jusqu'au pont, il y a 7.3 km et 483 mètres de dénivelés. J'ai mis 24 minutes pour gravir les gorges du Guiers-Mort, soit une vitesse moyenne de 18 km/h et une VAM (vitesse ascensionnelle moyenne) de 1200 m/h.

Après avoir traversé le sympathique village de Saint-Pierre-de-Chartreuse, je grimpe jusqu'au col du Cucheron.

L'ascension de ce col n'est jamais facile...

Merci de tourner la page si vous voulez voir à quoi ressemble le village de Saint-Pierre-d'Entremont... où un (copieux) ravitaillement est (normalement) prévu.

la rando de coublevie-chartreuse.