Le BRA en sauvage (suite).

Au sommet du Galibier, la vue sur la barre des Ecrins (4100 mètres) est fantastique.

      

      

                    

        

      

                            

     

De gros nuages commencent à apparaître, inutile de traîner au sommet, je commence à descendre sur le col du Lautaret.

     

     

Je ne m'arrête pas une seconde au col du Lautaret. J'ai la dalle, un p'tit sandwich et une bière à la Grave sera une bonne initiative.....

                       

  Après un bon sandwich et une bière qui rend joyeux, je reprends ma longue descente tous en chantant ....... les nuages sont omniprésents. Puis une petite bruine pas désagréable me rafraîchis jusqu'au lac de Chambon.

En semaine la route qui mène à Bourg d'Oisans depuis le Lautaret est très calme ce qui n'est pas le cas le week-end où les nombreux camping-car conduits par des gens peu expérimentés frôlent dangereusement les cyclistes. Par ailleurs, les gros camions ont plus l'habitude des cyclistes et savent (pas tous) doubler les deux roues non-motorisé sans les frôler.

  

   A Roche-Taillée, le temps est orageux. Pas question de traîner......

     

Dans un gros élan de motivation, je place mes mains en bas du cintre la tête dans le guidon et j'enroule mes manivelles sans trop faire marcher ma cervelle et............... ça marche !!!!!!!!! 

A 16h30, j'arrive enfin à la porte de mon studio. J'ai amélioré mon temps de 30 minutes par rapport à l'année dernière. 

Bilan: J'ai enfin réussi à gérer intelligemment mon effort qui consiste à rouler sans à coup (on n'est pas en compétition) en calquant ma respiration sur mon coup de pédale (exactement comme la marche Afghane, pour plus d'info, regardez sur google) le résultat est spectaculaire ! On tiens beaucoup plus longtemps en économisant astucieusement son effort: proscrire les relances nerveuse en danseuse, les coup de cul sur la plaque........  Le fait de se rassurer psychologiquement est très important pour ne pas attraper de crampes qui surviennent la plupart du temps pendant un moment de stress, d'angoisse............

Au niveau matériel: Pour cette fois-ci, j'ai pris mon Colnago Ovalmaster en titane 6-4 (composé de 6% d'alu et 4% de vanadium, plus rigide que les titanes 3-2.5 les plus courants) qui m'as vraiment surpris sur cette distance. Ma crainte était la rigidité du cadre, que nenni, le Colnago ne m'as pas pris en défaut, il filtre très bien les vibrations sur les portions de route en mauvais état plus que mon Look 585 en carbone équipé de la même paire de roues. 

L'année dernière, j'invitais mon cheval des mer (Cavallo Marino Rossat) pour le même parcours. Le Cavallo est un acier Colombus Génius tous en Campagnolo Record/Chorus (année 1997). L'Hippocampe à fini la boucle en 12 heures et son cavalier n'as pas eu la moindre courbature le lendemain...

Il y a deux ans, je faisais le même parcours avec mon Look en plus de 12 heures sans réellement m'arrêter, le carbone avait ruiné mon dos, j'étais éreinté, des crampes de folies ...... un carbone n'atteindra jamais le niveau de confort d'un titane même en 6-4 (qui offre les même qualité dynamique que les meilleurs carbone).

 L'alimentation avant et après l'effort: Petit déjeuné à 4 heures du matin, composé de quatre grosse tranche de pain de campagne + beurre demi-sel + confiture amande/abricot + café + deux kiwis = une bonne réserve d'énergie pour faire le plein de glucide et de vitamines C. 

Eau pure dans les bidons, pas besoins de poudre énergétique (pour moi en tous cas). Des aliments à grignoter facilement tous en roulant (le tous conditionné dans un petit sachet en plastique): figolus, pâtes de fruits, biscuits de petit-déjeuné........ L'important est de se nourrir avant d'avoir faim et de façon régulière. Une fois que l'hypoglycémie à fait son travail, c'est trop tard, les crampes viendrons gâcher la sortie et saper le moral.

Un bon sandwich, genre panini est indispensable et fait du bien au moral.

Comments

[renarde1]

Tu as bien choisi ta journée. Les photos sont très belles !

[Lumpini]

Salut Renarde, hélas ce beau temps fut de courte durée.