Bangkok, octobre 2004.

20 Mai 2009, 19:58pm

Publié par lumpini

Me voici à Lyon Saint Exupéry, dans quelques minutes je vais embarquer dans le petit avion Canadair de Tyrolean Airlines pour Vienne en Autriche.
La salle d'embarquement n'est pas pleine, je rencontre un Savoyard qui s'appelle Fred, il vas aussi a Bangkok, nous profitons des 1h40 de vol pour discuter un peu sur la Thaïlande.
A 21h50 nous atterrissons à Vienne sans retard, l'embarquement pour Bangkok-DonMuang est déjà commencé, pas la peine d'allé chercher nos bagages et les ré-enregistré. Lorsque nous arrivons (sans courir pour une fois) au terminal 1, une grande file est devant la porte pour Bangkok. A ce moment la, mon esprit est déjà en Thailande.

Après 10 heures d'avion et pas une minute de retard ! Le sérieux et la rigueur de la compagnie Autrichienne Austrian Airlines n'est plus à faire, je voyage pratiquement qu'avec eux.
C'est une compagnie au rapport prestation/qualité/ponctualité/prix , à mon avis la meilleur.

      0akok10

Je me repose deux jours à Bangkok. Fred veut continuer son voyage plus au sud, sur l'île de Kho Phang-Ngan et sa célèbre "full moon party". On se dit adieu !!!
Quand à moi, je descend dans le quartier de Lumpini, plus précisement dans la rue de "Soi Ngam Duphly", j'ai mes petite habitudes.
Je connais ce petit quartier depuis 2001, à cette époque, j'avais loué un appartement dans l'immeuble "Sri BamPhén appartment" pendant 4 mois. Je connais tous le monde et tous le monde me connaît, comme je parle Thaï à 80%, tous les autochtones me respectent et me saluent dans la rue, lorsque je vais me restaurer dans les petites cantines de rue, je paye le même prix que les locaux. C'est agréable de n'être pas pris pour une vache à lait. Les Thaï sont très reconnaissant des étrangers qui font l'effort d'apprendre leur langue.
Ma guest-house est la Sala Guest-House, tous proche du Lumpini stadium très connu pour ses matchs de boxes Thaï.
La vue sur le toit de la "Sala Guest-House" est impressionnante: Bangkok, une mégapole de verres et d'aciers, une ville qui ne s'endort jamais.

La rue de "Soi Ngam Duphli". Regardez attentivement le panneau en blanc à gauche sur le mur décrépis blanc: il est écrit en lettre bleu: "Sri BamPhén appartment".

Posséder un petit jardin perso sur le toit de sa maison est un luxe à Bangkok.

A seulement 50 mètres de ma guest-house, je connais un bon petit restaurant qui sers d'excellent plats pour à peine 40 centimes d'euros.

Dans toute les ruelles de Bangkok il y a un système de taxi très pratique: les moto-taxi ! Attention de bien rentrer les genoux....ce genre de taxi est réservé pour ceux qui aiment bien les sensations fortes.

Par ailleurs, la plupart de ces sympathiques Taxi drivers prennent leurs repas dans le même petit restaurant que moi. Il faut dire que le menu est écrit uniquement en Thaï, les étrangers préfèrent se retrouver entre eux dans des restaurant ou l'Anglais est parlé et un menu adapté au goût occidentaux.

Ce matin-la, je me contente d'un bon plat de riz au blanc de poulet servis avec une sauce pimentée et un bouillon.

La plupart des Thaïlandais ne prennent pas de petit déjeuné comme les occidentaux avec du pain grillé, confiture, beurre. Ils se contentent d'un bon petit plat de riz dés 7 heures du matin. En ce qui me concerne, j'avais du mal à avaler du consistant tôt le matin. Maintenant, je me surprend moi-même d'avoir envie de manger épicé dés 10 heures.



       La jeunesse urbaine.





Voici la petite famille de la patronne du petit restaurant. A droite de la photo, un conducteur de moto-taxi fait une petite pause.


Après avoir bien petit-déjeuné, je m'en vais me promener vers le parc Lumpini, véritable poumon vert au coeur de Bangkok situé non loin du quartier des affaires: Silom.

Avant tous, je dois traverser la grande artère Rama. Cette grande avenue est très embouteillée le matin et le soir.






Une fois franchis le "saphan loy" pont suspendu, je vais me promener au Lumpini Park.





Puis je vais prendre la fraicheur dans le centre commercial de Silom Complex.





36 heures plus tard, je hèle un taxi en début de soirée, il m'emmène a la station de bus pour les provinces au nord de Bangkok.
12 heures plus tard, je suis à Chiang-Maï. la capital du nord. L'aventure peut commencer.

      northern

J'arrive à Chiang-Maï vers 5 heures du matin, les 10 heures de bus ont été fatiguant. Je marche d'un pas décidé vers le quartier touristique, je trouve un petit hôtel très rapidement. Comme je n'ai pas très sommeil, je dépose mon petit sac à dos qui doit peser à peine 8 kilos et un autre sac avec mon casque de vélo, mes chaussures Salomon....., pas la peine d'arriver en Thaïlande avec une tonne d'affaire, il suffit d'acheter les choses que l'on a besoin au fur et a mesure surtout si on reste plusieurs mois d'affiler.

Je crève la dalle, j'ai faim, le marché du matin de "pratou Chiang-Maï" n'est pas loin, je vais déguster un "khrao soy" un excellent curry au spaghettis de riz, recette du nord. Meilleur: impossible. Même en écrivant ces lignes, j'en bave par terre waaaaaaaaaaaah.

En me dirigeant vers le marché, devinez qui déboule comme un avion de chasse ??? Et bien c'est un "TUK-TUK" (sorte de petit taxi à 3 roues qui fait un bruit à réveiller toute la ville) avec Fred comme passager !!!! Incroyable !!! Il a dut changé d'avis ! Il descend et paye le chauffeur de TUK-TUK puis nous allons manger ensemble un excellent "khrao soy" et sont curry jaune !

L'après-midi, je vais faire un petit tour dans un magasin de vélo vers "pratou Thapae". Chaytawat bike shop est un petit magasin ou il règne une excellent ambiance, le patron est très sympathique et commerçant, il n'hésite pas à faire des réductions sur les vélos. Dans ce petit magasin, les vélos ne manquent pas, par contre l'espace est vite restreint.
J'hésite entre un VTT Trek et un Gary-Fisher. Les deux sont quasiment au même prix. Mon coeur penche pour le Gary-Fisher modèle "Wahoo" équipé d'une fourche "Rock-Shox Judy".
La facture n'est pas astronomique; 250 euros pour un vélo qui vaut pratiquement le double en France.
Le lendemain-matin, je vais étrenner mon nouveau joujou dans les rues de Chiang-Maï. Je fais plus de kilomètres que prévu à cause des sens unique. Je vais vite me procurer une carte de la ville et l'apprendre par coeur, je n'ai aucune envie de perdre de précieuse minutes pour sortir de cette grande ville labyrinthe le jour de la première étape.

Par souci d'économie (je reste 6 mois en Thaïlande, mon budget total est de 2000 euros) je lave mon linge sur le toit de mon hôtel.


A travers le grillage, j'apercois la rue Loy Khro. Dés que le soleil est couché, cette rue est bondée de touristes venant faire leur emplettes au night bazaar.